De la persévérance, encore et toujours. Telle pourrait être la devise de Jacques Friedli, étudiant en Lettres à l’Université de Genève mais également sportif de haut niveau. Sa passion? Le cyclisme. Tout commence à l’âge de 14 ans, lorsqu’il se blesse durant un match de foot. Sa jambe est cassée et après convalescence, il se met à faire du vélo avec ses oncles. Très vite, il y prend goût. À tel point qu’il décide de faire ses débuts au «Vélo Club Lancy». Débuts difficiles qui le pousseront rapidement à se surpasser et à repousser ses propres limites. «J’ai toujours eu l’amour de la compétition. C’est important pour moi d’être le meilleur dans ce que j’entreprends, peu importe l’effort à fournir ou les sacrifices à faire». Il obtient alors une licence qui le propulse vers le haut niveau. Malgré la concurrence et la difficulté, il s’accroche. Ses entraînements deviennent de plus en plus intenses, lui demandant toujours plus de temps et d’énergie.
Mais les résultats sont là. Le 1e juin 2014, le jeune homme de 21 ans est sélectionné en équipe nationale suisse pour participer à un évènement international: Paris-Roubaix espoir. Une course de 5 heures, qui se déroule dans des conditions très spéciales. La présence des médias et d’un public donne une saveur toute particulière à la compétition. Un parcours difficile également, où les habituels routes goudronnées laissent place à des secteurs pavés et sinueux. Après une première chute, Jacques décide d’aider son équipe en les approvisionnant en boissons et nourriture. Il finira par abandonner au bout de 125 km. Même s’il ne s’agit pas de sa meilleure performance, cette course restera une expérience extraordinaire dans son esprit.
Actuellement, il entame sa dernière année de Bachelor, qu’il compte effectuer en 2 ans. Limite de temps qu’il s’impose pour réaliser son rêve: passer professionnel. Pour en arriver là aujourd’hui, le cycliste d’élite a dû renoncer à plusieurs choses, comme étudier à l’EPFL ou encore arrêter le cor classique, instrument qui lui tient à cœur et qu’il a pratiqué durant 9 ans. Intéressé par la politique, il s’est récemment présenté comme candidat au poste de conseiller municipal à la commune de Bernex. S’il n’atteint pas son objectif, Jacques prévoit de faire un Master en journalisme à l’Université de Neuchâtel. D’ici là, il lui reste encore deux longues années, pour, une nouvelle fois, aller toujours plus haut. | as