Le mentor de Michael Dafflon? Roger Federer pour son jeu et surtout sa personnalité. « Il est proche des gens et n’a pas attrapé la grosse tête ». Passionné de tennis, l’étudiant en physiothérapie avoue vouloir suivre ses traces. « Même si, pour l’instant, ça reste un rêve. Actuellement, je fais partie des 80 meilleurs joueurs de Suisse ». Le Fribourgeois vient d’intégrer la ligue nationale B avec son club le TC Stade-Lausanne. Ces prochains mois seront décisifs pour la poursuite de sa carrière. « Je me laisse encore deux ans pour percer. Si je n’y parviens pas je me tournerai vers la profession de physiothérapeute ».
Michael Dafflon - qui est aussi entraîneur et coach sportif - règle sa vie avec minutie et précision. Aucun temps mort n’est toléré. « Je suis une planification très stricte et rentabilise au maximum mes journées ».
Des jours passés à courir les tournois sans compter les entraînements trois fois par semaine plus les heures de cours qui s’accumulent. « Ça laisse moins de temps pour les copains et les sorties, c’est sûr. Mais c’est un choix ». Un sacerdoce même puisque toute son existence est tournée vers le tennis. « Je fais attention à ce que je mange, je ne bois pas, je ne fume pas et je suis un programme très astreignant ».
Lorsqu’on lui demande si ses études en pâtissent, il nous répond tout en nuance : « Il est clair que j’ai de moins bons résultats scolaires en raison de ma pratique sportive. En même temps, lorsque je remporte un match, mon optimisme et ma motivation augmentent. Le tennis permet aussi de se fixer des objectifs précis et d’avoir une hygiène de vie rigoureuse, ce qui donne une dynamique positive à ma formation ». Précision, dynamisme et rigueur, sûr qu’à ce rythme-là Michael Dafflon finira par percer!