Le tchoukball, Laurie Mohnhaupt l’a découvert un peu par hasard. «J’en avais fait au cycle d’orientation. Quelques années plus tard, j’ai souhaité m’engager dans une activité physique et comme un club sportif de ce type ouvrait à Vernier (GE), c’est tout naturellement que je suis allée frapper à leur porte», explique l’étudiante en psychomotricité à la Haute Ecole de Travail Social de la cité du bout du lac. Aujourd’hui, toute sa vie tourne autour de sa passion. «Je m’entraîne deux fois par semaine sur le terrain. Et, afin de renforcer ma musculature, je suis aussi un programme personnel de condition physique», indique-t-elle. Sans oublier les matchs de championnat suisse qui ont lieu toutes les deux semaines ainsi que les entraînements en équipe nationale deux fois par mois. Un rythme de vie qui implique des sacrifices. «J’ai dû arrêter le chant et le piano. Je fais également attention à mon alimentation et je sors moins souvent que les autres jeunes le week-end», précise la Genevoise.
Depuis cette saison, son équipe évolue en ligue nationale A. «Nous nous battons car le niveau de jeu est très élevé». L’étudiante doit aussi jouer des coudes avec ses partenaires masculins: «La plupart des équipes de tchoukball sont mixtes. C’est même une obligation en championnat. Avant, je jouais au centre. Mais, depuis quelques mois, je suis ailière. Je dois encore trouver ma place dans cette nouvelle position et faire mes preuves vis-à-vis de mes camarades masculins avec moins de force qu’eux».
Dans un futur immédiat, l’athlète vise les championnats du monde de tchoukball de 2015. Plus tard, elle souhaite devenir psychomotricienne. «À l’heure actuelle, on ne peut pas vivre uniquement de ce sport. Mais c’est très bien ainsi car, pour moi, il doit rester un loisir même s’il me prend beaucoup de temps», conclut-elle.