Estelle Burkhard est aussi à l’aise sur les dance floors que dans une salle de cours. Après avoir travaillé plusieurs années comme assistante médicale, la passionnée de danse sportive a repris des études en soins infirmiers. Et pour se compliquer encore un peu plus la tâche, l’habitante de France voisine a décidé de se former dans le canton de Vaud. «La pédagogie proposée par l’école de la Source de Lausanne me convenait mieux que celle mise sur pied par les établissements scolaires français», justifie-t-elle. La représentante de l’Hexagone aux compétitions internationales de danse sportive fait régulièrement la navette entre Paris et la capitale vaudoise afin de s’entraîner avec son partenaire de danse, Bruno Petit. «Les week-ends sont consacrés à ma passion. Soit, je regagne Paris, pour l’entraînement, soit je me rends dans d’autres villes du monde pour les compétitions». Les concours de sa discipline l’amènent, en effet, aux quatre coins du globe. Récemment, elle s’est rendue en Espagne, en Belgique et en République Tchèque. Des voyages qui ont un coût. «Actuellement, je suis sponsorisée par l’entreprise Duo Style pour ce qui concerne les tenues et le maquillage. Mais je suis toujours à la recherche de sponsors», souligne-t-elle.
Une vie de bohême pas toujours compatible avec ses études et sa vie de famille. «Il est vrai qu’au début, cela a été très difficile à gérer. D’autant plus qu’à la base, je désirais me consacrer uniquement à ma formation. Mais lorsque j’ai rencontré mon partenaire de danse actuel, je me suis dit qu’il y a des signes qui ne trompent pas. C’est un peu comme si le destin était venu frapper à ma porte», se souvient-elle.
Son futur, la Française l’imagine encore et toujours sur les dance floors: «Dans l’idéal, je rêve de travailler à temps partiel comme infirmière et d’enseigner la danse sportive».