Rien ne distingue Nicolas Rochat de la masse estudiantine qui afflue à la cafétéria de l’uni, à l’heure de midi. Lunettes studieuses, sac à dos et livre en poche, le jeune homme passe quasi inaperçu. Et pourtant! À étudiant extraordinaire, parcours extraordinaire. Après un diplôme d’employé de commerce, le Vaudois devient secrétaire syndical. Puis, il entreprend des études en sciences politiques. Son bachelor en poche, le jeune homme se lance dans un master en droit. Mais le vrai moteur de Nicolas Rochat est ailleurs. «Ce qui me fait me lever le matin: le besoin de débattre et de servir mon prochain».
Député au Grand Conseil vaudois, chef de groupe au parlement cantonal, assistant parlementaire à Berne, le trentenaire est présent sur tous les fronts. Son cheval de bataille? Les plus démunis qu’ils soient étudiants ou non. «Je suis également collaborateur adjoint pour l’ONG, Solidar Suisse (ndlr : anciennement OSEO) et, au mois de septembre dernier, j’ai œuvré comme observateur international pour les élections au Vénézuela». N’ayant ni père ni mère actifs dans la vie politique, d’où lui vient cette passion de la chose publique? «Je suis tombé dans la marmite très tôt, à l’âge de 14 ans déjà, au moment où de drastiques coupes budgétaires menaçaient l’Etat de Vaud. |
Le contexte international délétère de l’époque m’a aussi influencé», explique l’élu sous la coupole parlementaire vaudoise depuis 2008.
Son futur, il l’entrevoit toujours au service du bien commun. «Je rêve de travailler dans l’humanitaire comme délégué au CICR. Et pourquoi pas effectuer mon brevet d’avocat ou œuvrer dans une association venant en aide à la population!» Ce superman des temps modernes n’a pas dit son dernier mot!