Véritable pile électrique, l’étudiant en 1ère année de master en management public aime s’investir pour sa commune et son parti.
Petit, c’est sur le chemin de l’école qu’avec un camarde, il s’insurge contre le conflit au Kosovo «On trouvait injuste et on s’énervait là-dessus. A 17 ans, je me suis dit: soit je continue à râler, soit j’essaye de faire quelque chose. Un an plus tard, je me suis inscrit sur les listes du Conseil communal de mon village et j’ai été élu.» Si Cédric représente avec fierté la jeunesse de son village, il encourage les plus jeunes à s’intéresser à la vie politique. «C’est important de consacrer du temps à autrui, explique-t-il. Quand on fait de la politique, ce n’est pas pour régler des affaires vieilles de 40 ans. Je pense que c’est important que les ados s’engagent pour l’avenir de chacun.» |
Président des jeunes verts libéraux vaudois et membre fondateur de la section du district de Morges, le jeune homme peut se targuer d’avoir rajouté, il y a quatre ans, une nouvelle corde à son arc: la création d’un centre pour les jeunes de son village et de la région. «J’ai travaillé pour un organisme similaire à Aubonne et je trouvais dommage que, dans ma localité, rien n’était prévu pour les accueillir. Actuellement, on a une moyenne de 20 jeunes par jour avec des pics le vendredi soir et le samedi après-midi.» Concilier études et politique n’est pourtant pas chose aisée. «Cela demande une bonne organisation. Il faut donc avoir un bon agenda et avoir le sens des priorités.»
Au sortir de ses études, Cédric espère trouver un travail et continuer à faire des activités en parallèle de son futur métier. «Je souhaite qu’à travers ce dernier, je pourrais essayer d’encourager les jeunes à développer des choses auxquelles je crois. J’aimerais faire de la gestion de projets, idéalement dans l’environnement.»