De l’énergie, Nicolas Quinche en a à revendre. Traducteur, aide-bibliothécaire, auteur et compositeur, le quadragénaire est sur tous les fronts. «Mon emploi du temps? Plutôt chargé mais heureusement je suis du matin», confie-t-il dans un éclat de rire. Sa joie de vivre, il la tire de sa prime jeunesse passée sur sol africain. «J’ai vécu les treize premières années de ma vie sur le continent noir. Mon père était aumônier près de Johannesburg en Afrique du Sud».
Le Vaudois garde un excellent souvenir de son enfance. «Ces années m’ont permis d’approcher d’autres modes de vie et de cultures. Elles m’ont rendu curieux». Une curiosité qui explique sa passion pour la traduction. «Cette activité permet de toucher à des univers très différents comme, par exemple, la politique ou la musique». Mais pas de quoi étancher sa soif de savoir. Après une licence en musicologie, un diplôme de musicien et une dizaine d’années de travail comme traducteur, Nicolas Quinche décide de se lancer dans un Bachelor en information documentaire, histoire d’apprendre toujours et encore. «J’avais aussi envie de me mettre au service des autres et de travailler en équipe. Traducteur est un métier captivant. Mais c’est une profession qui s’effectue en solitaire». |
Son avenir, le quadragénaire le voit au carrefour de la musique, de la musicologie et des langues. «Une fois mon diplôme obtenu, je pourrai concilier mes passions en oeuvrant comme bibliothécaire ou archiviste dans une institution musicale. Peut-être en France, d’où vient mon amie…». En attendant, l’auteur compositeur compte bien continuer à brûler les planches de Suisse romande. «J’apprécie monter sur scène avec pour seuls compagnons ma voix et mon synthé, c’est une de mes bulles d’oxygène».