Depuis les JO de Londres, Nathalie Brugger surfe sur la vague du succès. 7e au classement mondial de voile, la navigatrice fribourgeoise compte bien ne pas s’arrêter en si bon chemin. Celle qui a atteint la 6e place aux JO de Pékin en 2008 et la 14e l’année dernière à Londres vise les Olympiades de Rio en 2016. Son souhait, terminer au plus vite son master afin de pouvoir se consacrer au sport uniquement.
Outre la voile, la jeune femme travaille comme préparatrice physique dans différents clubs et fitness. Un emploi du temps qui laisse peu de place à la formation. «Les autres élèves doivent penser que je suis une étudiante fantôme car je suis rarement dans les auditoires», confie-t-elle en riant. Et de souligner qu’il serait judicieux de rendre les études plus flexibles afin d’assurer la relève de l’élite sportive: «Il faut permettre aux athlètes de suivre leur cours à distance et leur accorder plus de libertés au niveau des examens et des présences aux cours. Cela serait bien aussi de mettre à disposition des jeunes sportifs en formation, une personne de contact qui faciliterait leur cursus universitaire.» |
Pour Nathalie Brugger, la navigation est assurément un plus sur le plan formatif. «J’ai appris énormément sur le terrain. Cela représente un atout considérable au niveau de mon parcours académique. Toute l’expérience acquise durant mes deux préparations olympiques ne peut s’apprendre ni dans les livres ni à l’uni!»
Son futur, la sportive l’imagine encore et toujours sur l’eau. «À plus long terme, je désire continuer à pratiquer ma passion tout en ayant une activité professionnelle à côté». Son rêve? Devenir préparatrice physique tout en continuant à voguer sur les différentes rives du monde. Des projets plein la tête. Ne reste plus qu’à lui souhaiter bon vent!