Le réveille-matin de Marine Groccia? Le soleil. «Les rayons lumineux me tirent spontanément des bras de Morphée». Été comme hiver, la championne de VTT se lève aux aurores.
Sa journée débute par un petit footing et se termine par une séance de fitness. Entre les deux, l’étudiante en médecine vétérinaire se rend à l’Université de Berne. «Parfois, j’arrive encore à glisser un entraînement, l’après-midi. Je sue sur mon vélo environ 15 heures par semaine!». Un rythme de vie essoufflant mais qui porte ses fruits puisque la jeune fille s’est classée 4e au Grand Raid (Hérémence-Grimentz) de 2012. 68 km pour 3000 mètres de dénivelé. L’année passée, elle a aussi remporté la Wind Romandie Bike Cup et le Trophée jurassien. Au niveau suisse, la Bernoise se situe au milieu du classement. |
Ses futurs défis? Participer aux coupes suisses de VTT qui commencent en avril. Au programme: 30 km effort sur des terrains escarpés remplis d’embûches.
Sa passion pour la petite reine remonte à l’âge de ses douze ans lorsqu’elle pousse, par hasard, la porte du club de cyclisme de Moutier (BE), sa ville d’origine. «J’ai toujours aimé le sport et la compétition. Avant de commencer le vélo, je faisais déjà du karaté et du volley». Deux activités que Marine Groccia poursuit jusqu’à son entrée à l’université: «Arrivée à ce stade, je ne pouvais plus tout concilier. Il a fallu choisir». Des regrets? «Pas du tout, le VTT me prend énormément de temps. C’est, également, un sport très physique qui permet d’aller au bout de ses limites et de décompresser après une journée passée à réviser». Et de conclure: «Le vélo constitue une excellente école de la vie. Il nous apprend la persévérance».