Élu au Grand Conseil valaisan en 2009, Julien Délèze n’a pas pris la grosse tête pour autant. «Je ne me considère pas comme un étudiant extraordinaire. En tant que parlementaire, j’exerce une activité rémunérée comme plus de 70% de mes congénères.»
Le virus de la politique, le Valaisan l’a hérité de ses parents. «Ma famille a toujours été sensible à la chose publique. Mon engagement citoyen a pris forme à l’adolescence, aux contacts d’amis très engagés comme Mathias Reynard, le plus jeune élu sous la coupole fédérale. J’étais dans la même école que lui», explique-t-il. De quoi lui donner envie de suivre les traces de son ancien camarade de classe? Oeuvrer au Conseil National, pourquoi pas mais ce n’est pas une priorité.» Des modèles de vie, le juriste n’en a pas. «Je ne me dis pas que si je ne réalise pas le même parcours que telle ou telle personne, j’aurai raté ma vie!» |
Outre ses activités politiques, Julien Délèze se passionne pour la musique. Avec quelques copains, il a créé un label musical. But du projet, venir en aide aux artistes débutants. «L’idée est de réunir sous une même entité la production, l’édition et la promotion de jeunes musiciens, de les accompagner de A à Z lors de la création d’un disque».
À la question de savoir si ses occupations n’empiètent pas trop sur sa vie d’étudiant, le jeune homme répond par la négative. «Les dates des sessions parlementaires sont définies longtemps à l’avance, ce qui permet de s’organiser». Quant à son mandat politique, il ne présente que des avantages. «Participer à l’élaboration de lois complète bien mes études de droit. Et, cette activité me sera très utile dans mon futur métier d’avocat». Ce qui lui plaît le plus au parlement? Débattre. «On apprend à mener des négociations et rallier la majorité à sa cause. De ce point de vue, c’est une formation très intéressante».