cré dans son temps, Olivier Poncioni ne laisse rien transparaître. Pas même sa passion pour les objets anciens, plus particulièrement ceux datant de 1910 à 1980, qu’il collectionne depuis de nombreuses années. Le jeune homme est tombé dans la marmite enfant déjà, ballotté par ses parents de foire en foire. A 13 ans, il hérite d’une série d’objets ménagers dont des anciens fers à repasser de son grand-père et c’est le déclic. Depuis, il accumule les objets insolites de ces époques.
L’étudiant en histoire de l’art a eu la chance de montrer au public une partie des pièces les plus significatives de sa collection lors d’une exposition sur la mode au quotidien, à la Maladière-Centre de Neuchâtel. Cette exposition faisait écho au salon du vintage organisé dans la cité du bout du lac en 2010. Le jeune adulte possède sa propre boutique de réparation et de restauration de lampes et d’objets vintage à Neuchâtel. «Pour l’instant, cette activité ne me permet pas encore de vivre, mais je le fais plus par passion que pour l’argent». Olivier Poncioni a été, également, expert dans une vente aux enchères spéciale «vintage». |
Si le féru de design croque la vie à pleines dents, pas question pour lui de consacrer tous ses week-ends à la fiesta! En bon chineur, il se lève parfois, le samedi et/ou le dimanche, à cinq heures du matin pour être le premier sur une brocante.
Sa passion, un avantage pour ses études? Clairement oui, «un objet est indissociable de son époque de création. Ainsi les grandes évolutions technologiques ont modifié l’apparence des objets, la manière de les concevoir et de les utiliser. De plus, je ne peux pas envisager d’effectuer des études sans aucun lien avec le monde réel et sans passion!»
Au niveau de son avenir Olivier Poncioni fourmille d’idées. «Je me vois bien transmettre ma passion en enseignant ou en donnant des conférences». Son job idéal? «Conservateur d’un musée du design. Tout en gardant mon magasin d’objets anciens bien sûr!»