L’itinéraire de Felice Impalà est des plus éclectiques. Après un apprentissage de dessinateur en génie civil, l’étudiant suit une formation de musicien professionnel. Quelques années plus tard, il se lance dans un bachelor en travail social.
Niveau professionnel, l’homme exerce, également, des activités variées. Répondant social à l’Organisation Romande d’Intégration et de Formation (ORIF), il assure la réintégration, sur le marché du travail, de personnes vivant avec un handicap physique, psychique et/ou sensoriel. Felice Impalà est aussi membre fondateur et président de l’association Ab Oculis, qui promeut l’accès à la culture pour les personnes malvoyantes ou aveugles. |
Atteint d’une maladie dégénérative oculaire, l’étudiant n’en perd pas pour autant sa soif de vivre et son sens de l’humour. «Je travaille à 80% à l’ORIF de Morges. Je consacre le reste de mon temps à mes études, ma famille, à la musique, à l’association Ab Oculis et, quand j’ai le temps, à dormir!»
Niveau conciliation vie privée et estudiantine, justement, Felice Impalà n’a pas vraiment de plan: «je fonctionne efficacement lorsque je suis sous stress, je définis donc la priorité du moment sur le moment!»
L’avenir? «Je souhaite mettre sur pied une formation inédite sur l’audiodescription (ndlr: retranscription, par oral, des éléments visuels d’une œuvre artistique) en collaboration avec la Haute Ecole de Théâtre de Suisse Romande à Lausanne. Ce nouveau cursus permettra aux comédiens, durement touchés par la 4ème révision de la loi sur l’assurance-chômage, d’étayer leurs prestations». Et aux malvoyants de s’ouvrir à l’univers théâtral.