Le parcours universitaire d’Arnaud Maret a de quoi étonner. Après un master en histoire moderne et contemporaine, il décide d’étudier le droit à l’Université de Fribourg. Le jeune homme partage actuellement son temps entre son travail de documentaliste à la Radio Télévision Suisse et l’écriture.
Et la plume lui réussit plutôt bien. Ses premières nouvelles lui ont valu le Prix de l’Association valaisanne des Écrivains et son recueil poétique, Terre orpheline, le Prix littéraire de l’Université de Fribourg. Edité en 2011, son dernier écrit, Les Écumes noires, se base sur la sombre histoire de la Grande Guerre. Il a déjà remporté un franc succès auprès de son lectorat. A côté de l’écriture, l’étudiant se passionne pour la lecture, le sport et son Valais natal. «Les week-ends, eux, je les passe souvent dans mon canton d’origine». |
Niveau conciliation études et activités extra-universitaires, Arnaud Maret ne se plaint pas: «j’ai pu exercer des activités à temps partiel, ce qui m’a permis de garder suffisamment de temps pour l’université tout en gagnant partiellement ma vie. De plus, en nous accordant une grande liberté, les études permettent d’organiser son temps comme on le souhaite». Et de souligner que des concessions, il n’en n’a jamais faites, même pas au niveau des sorties qu’il considère comme un moment d’échanges privilégiés.
En auteur «engagé», un message à faire passer? «Eviter d’augmenter les taxes universitaires, comme certains milieux le préconisent, afin de continuer à garantir un accès réellement démocratique aux études supérieures».
Dans un futur proche, Arnaud Maret va effectuer un stage en ambassade à l’étranger. Il rêve aussi des grands espaces canadiens. Et compte bien ne pas abandonner sa plume. Son second roman est en cours de formation!