40 ans, sciences de l’éducation

«FAIRE VIVRE LA BELLE CHANSON»

Certains la connaissent peut-être mieux sous le pseudonyme de Sylvie Mallard, «le nom de mon père, le nom que j’aurais dû porter si m’a vie s’était inscrite dès le départ dans une certaine normalité». Car oui, le parcours de Sylvie est de ceux que l’on peut qualifier de singuliers.

Depuis près de dix ans, elle prête sa voix aux plus beaux thèmes de la chanson francophone. Brel, Barbara, Piaf, mais aussi Leprest, Lafaille et Michèle Bernard alimentent son répertoire. «Je tente à mon tout petit niveau de faire vivre et connaître certains auteurs à mon sens trop confidentiels de la belle chanson». La chanteuse neuchâteloise s’essaye également à l’écriture et à la composition. Le verbe coloré, elle égrène son art dans tout le canton de Neuchâtel, mais aussi du clos du Doubs jusqu’aux confins du Valais, de Genève à Paris en passant par l’Alsace et la Lorraine. En sus des concerts et des fêtes privées, Sylvie s’illustre également par ses talents de conteuse.

Sur le plan professionnel, cette amoureuse des mots aspire à devenir enseignante et pourquoi pas à utiliser en classe les compétences développées pour créer des projets artistiques: «On peut faire beaucoup avec peu... J’aimerais bien transmettre à mes élèves le goût de l’effort, la patience dans le recommencement et la satisfaction de l’aboutissement». Pour nourrir ses aspirations, Sylvie n’a pas hésité - à quarante ans et maman d’un garçon de quinze ans - à se relancer dans les études. Inscrite à la HEP Bejune, elle souhaite pourtant continuer à créer et à produire des spectacles. «Malgré le trac avant de monter sur scène, j’ai besoin de cette adrénaline, j’ai besoin de vivre, voire de créer l’urgence. J’aime voir naître des projets et les mener à la scène. J’aime l’idée de vivre les choses intensément, la vie est si courte... Heureusement, là il n’y a pas de radars».

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