23 ans, gestion d’entreprise

SE DONNER LES MOYENS D'ENTREPRENDRE

«J’aime les hyperactifs, un peu comme les Richard Branson de notre époque, ces hommes qui ne savent jamais à quoi ressemblera leur journée et qui ont la chance de pouvoir toucher à tout. J’ai toujours été attiré par ce style de vie». Réginald sait à quoi il aspire et n’a pas attendu la fin de ses études pour ébaucher ses grands desseins. A 23 ans seulement, l’étudiant en HEC assume simultanément la présidence de la Junior Entreprise de Genève, la direction de la petite société de production de spectacles Horizonprod et la direction commerciale de la boîte informatique CJOnlineWorks.

Ses mises en situation variées lui ont permis de mener de grands projets: «J’ai pu réaliser des études de marché pour des multinationales à l’échelle nationale et internationale, créer le premier bal du département HEC Genève, organiser des conférences, participer à des congrès à travers l’Europe, démarcher des clients, gérer un magazine ou encore remplir le Victoria Hall et travailler dans le monde du show-business».

Réginald a déjà plus d’un pied dans la réalité professionnelle, et c’est peu dire. «Le rythme de vie est un peu fou mais je ne peux pas nier les opportunités qui m’ont été offertes grâce à tout ce que j’ai entrepris ou aidé à réaliser. Je dois aussi admettre que ça offre un carnet d’adresses bien fourni, ce qui est un atout majeur dans le monde du travail». Lui qui a su percer précocement dans le monde entrepreneurial s’étonne d’ailleurs qu’on n’offre pas plus de formations en leadership ou en développement de soft skills. «On se concentre tellement sur les notions théoriques qu’au final certains auront beau avoir un master en poche, ils ne sauront jamais comment «réseauter» par exemple, ce qui à notre époque devient de plus en plus important».

Doté d’une expérience hors du commun pour son âge, Réginald caresse le rêve de devenir consultant et envisage par la suite de monter sa propre structure. «Après avoir mis autant d’énergie dans les projets des autres, je me dis «pourquoi pas ?!»».

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