«De par mes études en Histoire, j’ai l’occasion d’approcher des personnages historiques des plus intéressants. De Napoléon à Massoud, j’admire en particulier ceux qui ont su mener une vie dans les actes en cohérence avec leur pensée, leurs convictions.» Et Matthieu d’appliquer luimême ce postulat. A l’âge de 20 ans seulement, il accomplit brillamment ses études parallèlement à un nombre remarquable d’activités.
Matthieu se démarque d’abord par son engagement dans le domaine politique: il est conseiller général dans sa commune (législatif), Président de la section du Parti socialiste de Peseux (NE), membre du Comité de la section neuchâteloise du NOMES (Nouveau mouvement européen suisse) et fait partie du Comité directeur des Jeunes socialistes Neuchâtelois. Sur le plan associatif et universitaire, il est l’un des six membres du Comité de la FEN (Fédération des étudiants neuchâtelois), membre du Conseil de l’Université, conseiller de la paroisse de l’église reformée de la Côte et viceprésident de la société d’étudiants de Belles-Lettres. Il se montre également actif dans diverses associations et appartient à plusieurs clubs sportifs (tir à l’arc, rugby, jeunes tireurs, notamment).
Une telle implication dans des structures multiples n’effraie pas Matthieu: «Au contraire, l’équilibre entre la réflexion intellectuelle, le domaine académique et l’action concrète, sur le terrain, en dehors du monde purement académique, est essentiel à mes yeux.»
Son moteur? «L’espoir de rendre le monde un peu meilleur ou tout au moins un peu moins injuste... bref, mon idéalisme.» S’il souhaite intégrer plus tard le CICR en qualité de délégué, Matthieu travaille actuellement à plusieurs projets au sein de la politique neuchâteloise et romande. L’un d’eux consiste, suite aux votations du 29 novembre 2009, «à barrer la route à certaines dérives d’extrême-droite qui déferlent sur notre pays...»