«Toujours dans une quête, toujours de nouveaux projets, des idées, des projections, l’envie d’avancer, de me construire, me cultiver et échanger...». C’est par ces mots qu’Alina esquisse son profil peu ordinaire. Son appétence pour tout ce que la vie a à offrir, l’étudiante genevoise la cultive par une intense participation associative. Coordinatrice du groupe Amnesty International de l’Université de Genève, animatrice d’ateliers en droits humains avec le CODAP (Centre de conseils et d’appui pour les jeunes en matière de droits de l’homme) et membre individuel de l’UECA (Union des espaces culturels autogérés), elle s’est également illustrée dans la défense des initiatives populaires votées le 29 novembre 2009 «Pour l’interdiction d’exporter du matériel de guerre» et «Contre l’initiative anti-minarets».
Au prix d’une grande fatigue, Alina multiplie ses engagements. Animée d’une foi et d’une énergie sans faille, elle tient pourtant la barque. «Je me sens souvent dépassée par ma vie, mais j’aime l’intensité et les connaissances que cela me procure. Je pense que je n’aurai pas toujours autant d’opportunités qu’actuellement, alors c’est essentiel de les saisir, même si on en ressent du stress par moment».
Alina défend avec ferveur le modèle communautaire, «une vie qui tend au partage, à l’échange». Forte de ce référent, elle s’investit dans le mouvement international «Education is not for sale» : «Nous sommes actuellement dans le débat de la marchandisation des études, de leur démocratisation». A l’avenir, elle souhaite également qu’une plus grande place soit accordée à la culture et à la création artistique. C’est dans cette optique qu’elle pense à la mise en oeuvre d’un forum dédié à l’art dans les murs de son université.