A 24 ans, Yann-Amaël a déjà tout d'un grand. Marié et politicien militant, le Neuchâtelois n'a d'étudiant que l'étiquette. Pas le temps ni l'envie de s'attarder dans les travées de l'université quand on a la politique dans le sang. Conseiller communal dans son fief de Vaumarcus, il est le chef de file des Jeunes Libéraux-Radicaux de son canton depuis mars 2011 et député-suppléant au Grand Conseil depuis décembre 2010. |
Autonomie et responsabilité personnelles, les valeurs cardinales du PLR lui tiennent à coeur et il entend bien les défendre au niveau fédéral: l'ambition en bandoulière, Yann-Amaël se lance dans la course au Conseil national en 2011.
S'il a choisi les sciences économiques, le jeune homme n'étudie pas pour la beauté du geste. Son cursus académique, il le voit avant tout comme un jalon nécessaire à la concrétisation de son rêve: devenir capitaine de sa propre entreprise. Pragmatique, il fait déjà ses armes dans le giron familial comme assistant de direction à mi-temps. Et se consacre parallèlement à l'enseignement des mathématiques et de l'informatique à des élèves de la région. Dans le carcan académique, le vibrionnant Neuchâtelois se sent un peu à l'étroit et plaide pour plus de flexibilité. «Il faudrait davantage de cours en ligne pour alléger l'horaire. C'est un atout que d'achever son cursus nanti d'une expérience professionnelle et associative.»
Pour le libéral-radical, la politique est plus qu'un mode de vie, une seconde peau. Barack Obama, Margaret Thatcher ou encore Winston Churchill figurent au rang de ses modèles. Une main de fer dans un gant de velours, Yann-Amaël? Dans les arcanes du pouvoir, il faudra jouer des coudes. Mais sûr que l'ambitieux saura mobiliser ses troupes à l'approche du scrutin: «Yes, you can, Yann!».