«Mon horaire est tout sauf fixe, et heureusement!» Car il faut de la souplesse pour être à la fois étudiante à l'Université de Lausanne (UNIL), co-présidente de la Fédération des assocations d'étudiant-e-s (FAE), stagiaire dans une fondation, bénévole pour des associations, secrétaire administratif chez les Verts de Lausanne et candidate au Conseil communal de Lausanne. |
Cette «hypéractive de l'engagement», comme elle se définit elle-même, a pour sujet de prédilection la condition des étudiants qu'elle souhaite améliorer en leur garantissant un niveau de vie minimal et en renforçant leur participation aux décisions de l'université. Un regret? «Le manque profond d'engagement associatif de la majorité de mes condisciples», qu'elle ne comprend pas, elle qui baigne depuis son enfance dans le bénévolat.
Quand on lui demande ce qui la fait se lever le matin, Léonore répond que ses engagements et «cette impression d'oeuvrer pour le bien commun» y sont pour quelque chose... avant de préciser que, peu matinale, il faudrait plutôt lui demander ce qui la tient éveillée la nuit.
Cette hyperactivité est parfois difficile à concilier avec les études. Et si l'organisation nécessaire au quotidien lui a permis d'être plus efficace à l'université, Léonore confie qu'il lui manque du temps pour ses études qu'elle a d'ailleurs décidé de rallonger de quelques mois pour faire face au problème.
A long terme cependant, l'étudiante en histoire de l'art et sciences politiques bénéficiera certainement de son expérience et d'un curriculum vitae bien fourni. Dans un avenir plus proche, les élections communales en mars et une fin de bachelor à Berne devraient occuper cet infatigable oiseau de nuit.