Carpe diem. S'il est quelqu'un qui prend cet adage à la lettre, c'est bien Laurent. «Je me lève chaque jour avant que le réveil sonne car je suis prêt à affronter tous les défis de la vie.» A 25 ans, ce jeune homme ne manque pas d'initiative.
Outre le fait qu'il suive des études dans une branche de la santé peu connue à la Haute école cantonale vaudoise de la santé (HECVSanté), il s'est pris de passion pour un art atypique: le space painting. Discipline nous venant des Etats-Unis et pratiquement inconnue du public, celle-ci consiste à réaliser des tableaux sur du papier glacé à l'aide de bonbonnes de spray et de différents accessoires de récupération. |
«Je déteste faire comme tout le monde. J'aime m'extirper du troupeau.» On l'aura compris, Laurent n'a pas peur d'affirmer ses différences.
A côté du space painting, ce jeune artiste avoue également une passion pour l'écriture. «J'aime ce qui est un peu abstrait, qui me délivre du quotidien.» Et, malgré son emploi du temps chargé au niveau des cours, il ne se prive jamais de laisser parler son imagination et sa créativité. «Il faut savoir allier loisirs et études sans péjorer ou se priver de l'un des deux. Je privilégie toujours les études mais je sais trouver le juste milieu pour concilier les deux.»
Dans la vie, Laurent n'a qu'un modèle: son père. Ce dernier pense toujours au bonheur de sa famille en premier, parfois même au détriment du sien. Grâce à lui, le jeune homme connaît la valeur du travail. Ainsi, il sait qu'il devra s'investir pour atteindre son rêve: ouvrir un centre d'imagerie ou un centre de radiothérapie (méthode de traitement du cancer). Mais, dans l'immédiat, il a d'autres projets plus concrets: «Je veux voyager pour découvrir le monde et m'investir dans la lutte contre le cancer.» Voilà un bel exemple d'altruisme.