Du rêve à la réalité, il n'y a qu'un pas... Etudiante en dernière année de bachelor en sociologie à l'Université de Genève (UNIGE), Alizé Oswald partage le plus clair de son temps entre amphis et scènes musicales. Auteur-compositeur et interprète du groupe Aliose - seule formation musicale romande qui était en lice pour la finale de l'Eurovision 2011 - Alizé fait chavirer les auditeurs avec son timbre délicat. Depuis maintenant trois ans, la formation musicale se distingue au gré de mélodies enivrantes et par l'émotion qui «exhale» des multiples compositions. Avec la contribution de son acolyte Xavier Michel (qui finit un master en lettres à l'UNIGE), Alizé parcourt les scènes romandes, françaises et s'apprête à «infiltrer» l'empire du Milieu en distillant les titres du premier album éponyme d'Aliose.
Condamnée à un emploi du temps rythmé, la jeune interprète de 22 ans compose avec rigueur et sens de l'organisation, tentant au mieux de conjuguer études et passion. «L'un nourrit l'autre. J'essaie d'être aussi perfectionniste dans mes études que dans mon activité musicale, mais il est certain que cela implique quelques frustrations».
Et lorsqu'on interroge Alizé sur ce que représente la musique, elle fait preuve d'authenticité en répondant: «J'aime le contact... le partage, l'échange avec les autres. La communication «positive» si j'ose dire! Je trouve que la musique est un moyen fantastique pour cela... une sorte de rassembleur. En outre, la musique est plus qu'un art à mes yeux car elle engendre aussi une gestion minutieuse et la création d'une équipe autour de soi, comme dans une petite entreprise».