Les arènes de l'ONU, Nathalie Grandjean commence à les connaître. Qui peut se targuer d'avoir participé au Conseil Economique et Social, au Conseil des droits de l'Homme ou encore au Premier Forum de l'Alliance des Civilisations? C'est grâce à son statut de déléguée YouthRep pour la Suisse qu'elle a régulièrement l'occasion de siéger aux assemblées à Genève. Mais qu'est-ce que ce projet YouthRep, censé représenter les jeunes? Depuis 2003, la délégation suisse de l'ONU compte 3 représentants pour la jeunesse, tout comme les délégations d'une vingtaine d'Etats du monde... |
Les YouthRep des différents pays vont collaborer cette année sur un projet qui s'intitule «Prise de pouvoir des jeunes dans l'économie mondiale. Chances et défi s du microfi nancement». Nathalie Grandjean s'apprête aussi, avec ses deux collègues, à sillonner les écoles suisses pour une campagne d'information et de témoignage, histoire de nous tenir au courant des thèmes importants en discussion à l'ONU: lutte contre la pauvreté des jeunes, dialogue interculturel et interreligieux, etc.
Pour compléter son engagement, elle est –par ailleurs- présidente de l'association Mosaïque. Cette organisation qui mobilise des étudiants de l'UNIL et de l'EPFL autour de la politique suisse et internationale participe chaque année au WorldMUN, une simulation de conférence onusienne organisée par l'Université de Harvard.
Mais comment fait-on pour concilier tout cela avec son mémoire sur les réfugiés palestiniens et quelques entraînements d'athlétisme par semaine? «Tout est question d'organisation. Il est clair que la rédaction du mémoire me prend plus de temps que prévu mais je pense que mes différentes activités m'apportent une expérience inestimable.» Comme quoi par exemple? «M'intégrer dans une équipe de travail». Et, pourrait-on ajouter: savoir communiquer avec des partenaires prestigieux... ça peut être utile! A relever aussi: elle a une certaine connaissance de la politique internationale... et pas des moindres!