Ivan Faustinelli, 23 ans, Sciences Actuarielles

«Quand les autres parlent, moi j'agis. D'abord je fonce, ensuite je réfléchis. C'est sans doute mon côté jurassien...» Le ton est donné. Directeur d'antenne de Fréquence Banane l'année passée, rédacteur en chef cette année, formateur des nouveaux membres de la radio, Ivan n'a pas peur de relever des challenges ambitieux. Il se décrit comme un «touche- à-tout» : physique, sciences actuarielles et journalisme, tout l'intéresse.

L'été dernier, le magazine «L'Hebdo» a offert la possibilité à cinq jeunes de faire leurs premières armes en journalisme de reportage en s'aventurant à travers l'Europe pendant 6 semaines. Et devinez qui a été sélectionné parmi 180 candidats? Notre étudiant «extraordinaire» bien sûr! A cette occasion, il a fait des rencontres surprenantes. Tout d'abord, à Bruxelles, il a rencontré Valéry Giscard d'Estaing avec lequel il a eu un échange plus ou moins tendu… « Il n'a tout d'abord pas apprécié que je l'appelle simplement «Monsieur». Ensuite, il n'a pas compris ma blague lorsqu'à sa question: «Il est comment, votre Hebdo?», j'ai répondu: «Et bien hebdomadaire, comme son nom l'indique...». Un culot qu'il a su utiliser à Strasbourg pour révéler l'ignorance de certains parlementaires européens. «Je leur avais demandé la capitale d'un pays membre de l'UE et la moitié étaient gênés de ne pas connaître la réponse.»

En ce moment, il prépare le retour de la radio sur la bande FM du 1er au 30 avril prochain. «C'est cet événement que nous appelons «Lôzanne RadioActive». A cette occasion, nous sommes partenaires du Cully Jazz Festival et organisons un concours, «Battle of the Bands», dont le but est de découvrir de nouveaux talents musicaux.»

Autant d'occupations qui ne permettent pas à l'étudiant de chômer, parfois même au détriment de ses études. Mais d'après lui, «il faudrait que les activités extrascolaires soient récompensées par un certain nombre de crédits. Un diplômé qui s'est investi à coté des cours a une valeur ajoutée supérieure. En introduisant ces crédits, l'université reconnaîtrait cet effort et encouragerait la diversification des étudiants.»