Cette athlète suisse compte plus de vingt titres de championne suisse en heptathlon et en disciplines individuelles en salle et en plein air. Elle s’est notamment qualifiée pour les Championnats du monde d’athlétisme à Osaka en 2007. En parallèle, Sylvie Dufour a su mener un parcours académique exemplaire. |
Sylvie, quelle formation as-tu suivie?
Une licence en sciences du sport et une formation à la HEP afin d’être professeur de sport et de psychologie.
Comment as-tu vécu le fait de pratiquer un sport à haut niveau en parallèle?
Bien, même si ça n’a pas toujours été facile de concilier les deux. Une journée n’a que 24h...
Est-ce que ton sport a parfoisfacilité tes études?
Oui au niveau de l’organisation, de ma motivation, de mon engagement, ainsi que de ma condition physique.
As-tu une anecdote sur cette période?
L’examen d’entrée en athlétisme était fixé le même jour que les championnats suisses. A l’université, ils m’ont clairement dit de faire le choix. J’ai donc eu 1 à
l’examen d’entrée en athlétisme avant de le refaire...
Que penses-tu des mesures prises par les universités afin de soutenir les étudiants sportifs?
A mon époque, cela dépendait surtout des profs et du directeur. Certains m’ont toujours soutenues et permis de partir en camp ou m’ont allégé certains cours. D’autres m’ont obligée à faire le cours d’athlétisme bien que j’avais une compétition le même jour...
Que penses-tu de l’émergence du champ sportif dans le monde académique?
Je trouve que c’est bien, il faut des gens qualifiés dans ces domaines aussi.
Quels conseils donnerais-tu aux jeunes étudiants sportifs?
De continuer le sport, c’est une merveilleuse école de vie. Cela permet de mieux vivre et de mieux gérer ses émotions et par la même occasion ses études.
Et à ceux qui le sont moins?
De commencer à se bouger un peu... Ils ne le regretteront pas.