Salut,

il paraît que nous entrons dans une aire nouvelle, une époque dans laquelle les standards de hier ne méritent au pire qu’une mention ringarde.  l’opération « mains propres » au niveau mondial est en route : accrochons-nous à tout ce qui résiste, le rouleau compresseur ne fera pas de quartier. Tout ça pour un monde plus équitable, un monde plus social, un monde plus écologique, bref, pour le mieux dans le meilleur des mondes!

Atterrissons quelques minutes pour admirer ce meilleur des mondes version :
- des amphis accessibles : normal, tu peux désormais réserver ta place sur l’intranet de ton campus ;
- des petits jobs pendant les études à tour de bras : tu choisis l’heure et le travail, on t’y attend déjà bras ouverts ;
- des opportunités de carrières dès la fin de tes études. Pire encore, on n’hésite même plus à te proposer un contrat avant la fin de ton  3ème  trimestre ;
- des bourses d’études allouées dès la rentrée grâce à 2 clics sur ton téléphone portable ; - des soirées au resto même en fin de mois ; - des week-ends de folies à Paris, Londres où new-york (compensation climatique incluse) ;

Dans cette 35ème édition d’etumag, nos rédacteurs sont partis à la découverte de ce meilleur des mondes pour s’intéresser plus particulièrement au logement. Les témoignages reçus confirment encore et toujours une situation très tendue à ce niveau. Ceux qui ne peuvent plus se loger chez papa-maman empruntent parfois un parcours du combattant qui peut durer plusieurs mois. Les grandes agglomérations n’arrivent plus à juguler les nouvelles arrivées et préfèrent – comme les gérances d’ailleurs – la sécurité d’un salarié à celle d’un petit étudiant. Les logements universitaires possèdent quant à eux des listes d’attente à faire pâlir une colonie de fourmis processionnaires. Au final, les prix augmentent plus vite que la demande et les loyers grèvent la majeure partie du budget mensuel. il n’est plus rare de découvrir des annonces de gymnasiens en quête d’un toit pour la prochaine rentrée académique 12 mois avant !

Retour donc au monde réel, celui dans lequel tu excelles certainement : celui de la débrouille !

Bonne lecture !