«Je fais partie des personnes qui disent: on apprend toujours des nos expériences, on en sort toujours plus riche.»
Après avoir été vice-présidente puis présidente de l'association d'étudiants Xchange ESN-UNIL, Liliane est actuellement chargée des relations publiques de l'association. Dans le cadre de cette fonction, elle prépare l'arrêt à Lausanne du ESN train (Erasmus Student Network). Chaque année, ce train traverse 18 pays en 25 jours dans le but de réunir des étudiants de différentes cultures et d'encourager le dialogue et l'échange entre eux. En plus de cette activité associative, l'étudiante est soliste dans un chœur de musique folklorique vénézuelienne, « La Parranda ». Elle travaille également dans un grand magasin où elle fait du réassort.
Inutile de préciser que son emploi du temps est très chargé. Après les cours, elle travaille trois jours par semaine dans le grand magasin. Un mardi sur deux est occupé par une réunion avec les autres membres de Xchange. Les vendredis après-midi sont consacrés à la révision des cours, au travail ou à la « Parranda ». Les samedis, elle travaille, étudie, participe à des ateliers organisés par le Forum des étrangers et étrangères de Lausanne, ou prend part à des activités organisées par Xchange. Pour terminer la semaine, cette étudiante active se rend à la bibliothèque du CHUV. La question est de savoir comment elle gère toutes ces activités. Elle nous éclaire en affirmant : « Je dois admettre que souvent en période de test ou d'examens, je me concentre sur mes études car c'est ma priorité, mais une bonne organisation, beaucoup de rigueur et un effort continu suffisent à réussir ce que j'entreprends ».
Pour améliorer la vie des étudiants, la jeune Vénézuélienne a plusieurs idées : augmenter les bourses, réduire les charges, offrir la possibilité aux étudiants de vivre seuls, changer le calendrier académique, donner plus de temps pour la préparation aux examens, offrir une reconnaissance plus facile des titres acquis à l'étranger, faciliter les possibilités d'étudier une année à l'étranger et favoriser le contact avec les entreprises afin de trouver un travail en relation avec ses études et non un stage « sous-payé ». L'Université a encore quelques efforts à fournir!