Concilier études, sport de haut niveau et vie sociale, pas toujours facile ? C'est pourtant ce que Catherine parvient à réaliser. Avec un CFC d'apprentie caviste et une maturité professionnelle en sciences naturelles en poche, elle a déjà participé aux championnats suisses d'aviron, aux championnats du monde dans la catégorie moins de 23 ans et même à la coupe du monde. Elle est aussi membre du conseil communal d'Echichens.
Pour des raisons de santé, elle a dû ralentir le rythme, mais elle fait tout de même 3 entraînements par semaine. Pour garder un contact avec l'aviron, elle se rend régulièrement avec des amis en Suisse allemande, afin de suivre des compétitions. Son emploi du temps habituel ? Du lundi au vendredi : cours la journée et entraînements de 18h00 à 20h00. Tous les mercredis et jeudis, elle va boire un verre après le sport avec des amis du club mais également de l'extérieur. Si ses cours le lui permettent, elle fait un deuxième entraînement dans la journée. En ce qui concerne les week-ends, aviron de 9h00 à 11h00 suivi d'un autre entraînement de 14h00 à 16h00, tous les samedis et dimanches bien évidemment ! En cas de compétition, elle est en déplacement tout le week-end. Pour certains, les congés prolongés et les vacances sont synonymes de farniente. Mais que fait cette jeune étudiante en oenologie ? Elle part en camps sportifs, ce qui signifie 2 à 3 entraînements par jour.
On peut se demander comment Catherine parvient à concilier ses études, le sport et sa vie sociale. Elle explique qu'elle a commencé à ramer à 14 ans avec trois entraînements par semaine, puis elle a progressivement augmenté le temps consacré au sport afin d'améliorer son niveau. « Le fait d'avoir des heures prises durant la journée nous oblige à travailler les cours avant et après de façon efficace. De plus, savoir que si on ne le fait pas, on ne pourra pas aller à l'entraînement, représente une motivation non négligeable », explique-t-elle. Elle ajoute qu'avoir une activité annexe contribue à la réussite des études, car « le sport apprend à gérer le stress, la pression, à s'organiser et à acquérir une certaine rigueur ».
Cette sportive désire voyager après ses études, afin d'acquérir de l'expérience. Son rêve pour le futur ? Monter sa propre entreprise familiale dans la région, avoir une activité au sein de son club et fonder une famille. Elle désire aussi jouer un rôle dans sa profession d'un point de vue régional et national, en faisant partie d'associations qui font « avancer le métier ».