forum des étudiants

Baptiste Hurni

22 ans, histoire contemporaine et littérature française

L'ENVIE DE FAIRE

Lorsqu'on lui demande ce qui le différencie d'un étudiant ordinaire, Baptiste répond sans détour : « C'est clairement l'investissement politique et associatif ainsi que le désir d'action ». Il n'en fait aucun doute à la lumière de son parcours. Mais il aurait été tout aussi inspiré d'évoquer en premier lieu son étonnante précocité.

A 18 ans et 2 semaines, alors qu'il arpentait encore les bancs du lycée, Baptiste devenait le plus jeune municipal de Suisse, à Noiraigue (Val-de-Travers). 4 ans plus tard, au bénéfice d'une riche expérience acquise au sein des sphères politiques du Val-de-Travers et de Neuchâtel, l'étudiant pressé devenait le plus jeune député au Grand Conseil neuchâtelois. Après quelques mois seulement, il en intègre la commission-phare, soit celle de gestion des finances, où il préside même une sous-commission.

En parallèle, Baptise joue depuis 2 ans un rôle actif dans le paysage du logement à Neuchâtel. Alerté par la gestion critique des loyers de la Cité Universitaire, il a collaboré, sous l'égide de la Fédération des étudiants neuchâtelois, à la création de Cité Al'FEN S.A. Cette société anonyme, dont Baptiste est aujourd'hui le président du Conseil d'Administration, a grandement contribué à l'élargissement de l'offre de chambres à bas prix.

Mais comment concilie-t-il ses nombreuses responsabilités avec ses études en master ? « Une bonne gestion du temps est essentielle. Je me lève très tôt, je me couche tard. Ma potion magique, c'est le café ! » Mais avant tout, c'est « une envie de faire, de créer » qui extirpe tous les matins Baptiste des bras de Morphée. Et de rappeler que c'est par l'action qu'on avance, et non par les grands discours. Baptiste aime ainsi citer André Malraux, l'un de ses modèles de vie : « L'homme est ce qu'il fait ». C'est peut-être cette exhortation à l'action qui permettra à Baptiste d'accomplir l'un de ses grands rêves : « rejoindre un jour Berne comme parlementaire, mais il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs, comme on dit ! ».