En quittant vos études pour vous lancer dans le monde du spectacle, vous dites vous être inventé un métier. Y voyez-vous une solution pour les nombreux étudiants exposés au chômage? Pourquoi pas. Dans mon cas, j'ai eu la chance de pouvoir transformer un échec - l'arrêt de mes études d'ingénieur - en une opportunité. Je dois cependant avouer qu'il faut beaucoup de volonté pour ne pas céder au découragement. Si la formation est terminée, j'encourage tous les étudiants à tenter le destin et à ne pas avoir peur de l'échec car il est formateur. Je leur dis: «Courage!». |
Quels sont les ingrédients pour donner corps à un rêve d'une telle envergure?
La passion, l'enthousiasme, la remise en question et, surtout, un énorme investissement en énergie.
Votre festival peut-il servir de tremplin pour les jeunes en formation?
Oui, certainement. Nous engageons chaque année quelque dix stagiaires, dans de nombreux secteurs de l'organisation. Et Paléo est souvent une opportunité de premier emploi pour des jeunes, notamment lorsque ceux-ci ont effectué un stage chez nous.