édito

Lorsque le principe d'égalité des chances vacille

Salut,

Sous l'impulsion du «Programme fédéral Egalité des chances», les hautes écoles ont adopté de nombreuses mesures visant à concrétiser dans les faits le principe de l'égalité. Un principe qui prospère dans le débat public et dont la promotion s'est désormais institutionnalisée, mais qui n'en finit pas pour autant de panser ses plaies.

L'actualité académique de ces derniers mois a mis en exergue des disparités qui grèvent de manière récurrente la réalité estudiantine. Le 20 juillet, l'Union des étudiant(e)s de Suisse (UNES) lançait son initiative populaire fédérale pour une harmonisation du système des bourses d'études. Une façon de dénoncer une sérieuse atteinte au principe d'égalité et de rappeler aux instances décisionnaires que l'accès à la formation doit être possible pour tous en fonction de leurs capacités et de leurs intérêts. Le 26 septembre, le scrutin en faveur de la révision de la loi sur l'assurance chômage jetait un peu plus le discrédit sur le principe d'égalité des chances en pénalisant clairement les jeunes qui n'ont pas la chance de pouvoir vivre aux crochets de leurs parents. Alerté par les inégalités qui se creusent chez les jeunes en formation, etudiants.ch s'est intéressé dans ce 42e etumag à une population particulièrement affectée : les parents-étudiants. Malgré un effort palpable des hautes écoles à leur égard, ils demeurent défavorisés par le manque de structures d'accueil ou encore l'insuffisance des mesures en leur faveur. Leur condition incarne les limites actuelles du principe de démocratisation des études...

Egalement au sommaire de ce numéro : un arrêt sur la transhumance estudiantine du vendredi, une halte à l'Université de Lausanne, un crochet par Belfast, une rencontre avec la recordwoman Irène Pusterla et un détour par tes rubriques traditionnelles.

Bonne lecture.