Sur le long chemin académique semé d’embûches, la période des examens est la plus excitante. Pour ceux qui ont langui durant toute l’année, il s’agit d’assimiler le maximum d’informations en un minimum de temps. Les plus assidus, eux, s’en remettront à un processus de révisions bien léché.
Une journée type débute vers huit heures pour les plus malchanceux. Les autres s’en sortent avec un réveil qui sonne vers dix heures, voire plus tard. Les cours ne dépassent pas deux heures, et une pause s’impose. Avec tout cela, difficile de s’organiser de manière à étaler le travail sur tout un semestre! Il s’agit de tenir compte également des sorties. Le semestre file, on ne voit pas le temps passer!
La date fatidique des examens tombe. Et là, c’est le drame! On se plonge (enfin!) dans les trente textes abordés durant les cours et on ne dort plus. Armé de stylos, on fait des résumés, des synthèses, des liens, des comparaisons. Blafards, cernés, dépressifs, on se métamorphose en morts-vivants. La bibliothèque, havre de paix, se transforme en Enfer.
Puis, la pression tombe; on réussit ou on échoue; mais on se repose. Malheureusement, six mois plus tard, place à une nouvelle session. Ceux qui n’ont pas appris de leurs erreurs rencontrent les mêmes écueils. Cercle vicieux... ou preuve que la vie d’étudiant n’est pas aussi horrible qu’on le laisse paraître?