De HEC à Miss France

En 2007, Cloé Biessy a fini 5e dauphine du concours Miss France tout en étudiant parallèlement à la HEC Lausanne. Six ans plus tard, entre son poste de manager dans une société de luxe, la Française tient un blog durant ses week-ends. Rencontre avec cette femme qui ne s’arrête jamais et fourmille de projets.

Cloé Biessy, ancienne étudiante à HEC Lausanne a fièrement représenté les couleurs de son école il y a 5 ans  en terminant 6e du concours Miss France. Une aventure que même dans ses rêves les plus fous, elle n’aurait osé imaginer. «Avant, je ne m’intéressais guère à la mode, avoue-t-elle. Je regardais des magazines mais sans grand intérêt.»

De bons souvenirs

Si la jeune fille a fait ses premiers pas dans le monde du mannequinat, c’est grâce à son oncle qui l’a inscrite au concours de Miss Pays de l’Ain en 2006 ! L’année suivante, elle décroche le titre de Miss Rhône-Alpes à Divonne-les-Bains qui lui permet de figurer parmi les 36 prétendantes à la couronne de plus belle femme de l’Hexagone. Une expérience féerique que la jolie demoiselle garde précieusement dans un coin de sa tête. «Cette aventure m’a apporté énormément de choses surtout au niveau de ma personnalité. Avant les Miss, j’étais une personne timide et introvertie. Cela m’a permis de me créer une carapace et d’affronter tout ça. Je me suis blindée. Ce fut une superbe expérience riche en rencontres. J’ai approché tellement de gens de milieux différents. En tant que marraine de l’association «Rêves», j’ai côtoyé des enfants malades. Je suis une personne très sensible et j’ai été très touchée par leurs histoires. Cela m’a permis de relativiser bon nombre de choses.» 

Un semestre à Paris

Malgré ses activités, Cloé a poursuivi ses études à Lausanne en conciliant de son mieux, sa formation et les obligations liées à son statut. «Au départ, c’était très difficile avoue-t-elle. En tant que représentante d’un département, j’étais loin de chez moi tous les week-ends. Pour réviser les cours ce n’était pas évident mais avec beaucoup de soutien, cela s’est bien passé.» Des absences répétées qui n’ont heureusement pas péjoré ses résultats. «Au final, j’ai encore mieux réussi les examens que les années précédentes. A mon retour de Miss France, j’ai dû faire un choix. Il fallait que j’avance dans mes études afin de pouvoir partir à Paris lors du dernier semestre pour me spécialiser dans le marketing du luxe au sein de Sciences-Po Paris.» S’ensuit un stage au sein du leader dans l’industrie : « une première et consécration ».

Entre Paris et Genève

Après un an et demi consacré au développement d’une structure de « chasseuses de tendances dans l’art, la mode et le design » au sein d’un leader d'une conciergerie de luxe, Cloé développe un blog, dans lequel charme et mode sont mis en avant. «J’aimerais encourager les nouveaux créateurs, les mettre en avant et les faire découvrir à mes lecteurs. Mon objectif premier est de le développer mais aussi de créer ma propre boîte. Plein d’idées germent mais encore faut-il savoir les exploiter et aller de l’avant.»