Combien de fois est-ce que tu t'es déjà dit, après une session d'examens particulièrement éprouvante : « promis, la prochaine fois, je m'y prends en avance pour réviser…» ? Sans doute trop – et à tort ! Nous allons te montrer, en 10 points, que s'y prendre en avance ne sert à rien. En fait, mieux vaut attendre le dernier moment pour réviser, parce que…
...tu n'auras pas le temps d'oublier la matière du cours
Est-ce que tu te souviens de ton repas de midi du 11 décembre? Non, évidemment. Ton cerveau est fait pour oublier, pas pour retenir – et les virées du jeudi soir en compagnie de tes copains les alcools n'y arrangent rien. Réviser un mois à l'avance est parfaitement inutile : tu oublieras tout et finiras par apprendre la veille comme tout le monde. Autant profiter de ce temps. Surtout si c'est un jeudi soir.
... le stress libère ton potentiel caché
Nous avons tous entendu parler de cette femme qui a réussi à soulever la camionnette qui avait écrasé son enfant et à la faire tomber de côté. L'adrénaline produite pendant un examen non préparé peut aiguiser tes sens et décupler tes capacités de réflexion. Et dans le pire des cas, tu pourras toujours soulever ton pupitre et le faire tomber sur le surveillant.
... tu as tellement bien suivi pendant le semestre que ça te suffit
Et par « tellement bien», il faut comprendre « bien». Et par « bien» il faut comprendre « mieux que quand tu révises». Ta maîtresse de primaire ne disait-elle pas que comprendre valait mieux qu'apprendre?
... ça te donne une excuse de rêve
Durant les vingt jours qui précèdent une session, tu possèdes un super pouvoir : celui d'échapper à tout rendez- vous pénible, conversation inintéressante ou corvée ennuyeuse grâce à la formule magique « désolé, mais je dois réviser». Alors tu ne vas quand même pas utiliser ce temps si précieux à… réviser!
... c'est logique
Moins tu révises, moins tu sais. Moins tu sais, moins tu oublies. Moins tu oublies, mieux tu réponds. Donc moins tu révises, mieux tu réponds !
... certains vont faire pire que toi
Et ainsi, tirer le barème vers le bas. Les losers sont tes amis – enfin, métaphoriquement.
... tu ne peux pas commencer à travailler avant d'avoir rangé ta chambre
Et avoir promené le chien. Et avoir fait les courses. Et avoir fini d'écouter le nouveau CD. Et avoir débarrassé le lave-vaisselle. Et...
... tu n'as pas peur de prendre des risques
Si tu es toujours là, c'est que tu as déjà réussi un certain nombre d'examens dans ta vie - dont la plupart bâclés à la dernière minute. Ta réussite actuelle te donne donc, statistiquement, toutes les raisons de supposer que tu es béni par le destin.
... tu peux demander les résumés des gens qui s'y sont pris en avance
Ne dit-on pas que l'union fait la force? Enfin, il faut remplacer « union» par « parasiter sur le dos des gens plus consciencieux que toi», mais le principe reste valable. Cette technique peut paraître inéquitable au premier abord, mais regarde les choses d'une autre façon : te donner leurs résumés est le prix que tes camarades doivent payer pour avoir le privilège de te côtoyer l'année prochaine.
... ça te permet de frimer
Oui, bâcler les révisions peut coûter cher (à tes parents), mais pouvoir lâcher au détour d'une conversation « bah, j'ai travaillé juste le soir avant et j'ai eu 4.5» est quelque chose qui n'a véritablement pas de prix.