pratique

Gérer son stress...

Ou l'art de ne pas péter un câble le jour J

En avoir plein le dos, être dépassé, overbooké, fracassé, harassé, surmené, voire (tout de suite les grands mots) en burn-out (bien qu'on dise déjà - ou enfin? - burn-in maintenant; c'est tout de suite plus parlant de brûler de l'intérieur - idée d'implosion - pour parler d'épuisement professionnel, non ?). Reste que le stress est régulièrement élu fléau du siècle; une façon de dire que nous n'y sommes pour rien? En tout cas, la seule solution que j'ai trouvée pour ne pas trop stresser (le stress est une réponse/adaptation de l'organisme), c'est de ne pas N-O-U-R-R-I-R mon stress. Séquence «affamons notre stress» (eh ! ben oui! les régimes et les beaux jours rappliquent).

tous les (petits) tracas sont à relativiser (histoire d'avoir de quoi déprimer quand arrive le grand malheur, la références): «Donnez-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne peux changer, le courage de changer ce que je peux changer et la sagesse d'en connaître la différence».

on fait en sorte d'avoir son quota de sommeil (propre à chacun; adieu le mythe des sacro-saintes «huit heures»), pour éviter de se retrouver déphasé: inutile de lutter jusqu'à 22h45 devant Grey's Anatomy si tu tombes de sommeil à 22h (mon drame intime du jeudi soir).

ne vis pas dans le passé (il n'a pas d'avenir). A quoi bon ressasser indéfiniment cette rupture amoureuse? Un clou chasse l'autre... (voilà qui est élégant). Et puis, entre nous, est-ce qu'il était vraiment siiiiiiii extraordinaire que ça? (ne réponds pas tout de suite...).

sport: effet bé-né-fique garanti…et pour la ligne et les endorphines (hormones apaisantes) sécrétées par le cerveau. Privilégie les activités d'endurance (natation, vélo, course à pied).

travaille/révise régulièrement les cours tout au long du semestre pour ne pas te retrouver avec six mois de cours et une semaine pour réviser. Va repérer tes salles d'examens avant. Le jour J, fais en sorte d'arriver quelques petites minutes à l'avance, mais pas trop, histoire de croiser le moins de monde possible (PERSONNE n'est capable de se montrer rassurant en cet instant) et évite de parler aux autres, tes camarades, forcément anxiogènes dans ces moments-là.

résiste, prouve que tu existes (allez, fais pas semblant de pas connaître France Gall!): refuse d'avoir peur de ce qui pourrait arriver. Sénèque l'affirme (chacun ses références, je te dis): «Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles». CQFD.

exprime tes craintes, états d'âme, angoisses à une personne de confiance (voire à ton médecin) avant le tropplein, avant d'être submergé.

surtout: cible tes aspirations. Demande- toi, une fois pour toutes, après quoi tu cours? Dans quel but? Pour qui/quoi? Qu'est-ce qui te rend le plus heureux dans l'existence? A quels moments tes yeux pétillentils?

savoure le moment présent... «Si tu avances, tu meurs; si tu recules, tu meurs» (proverbe arabe), alors?