Zoom sur les MOOCs les plus farfelus

À l’ère du tout numérique, le savoir s’étale partout sur le web. La blogosphère compte plus d’un million de cours en ligne. Face à ce flux massif de MOOCS, les professeurs rivalisent d’esprit pour se démarquer et attirer le plus grand nombre d’étudiants dans leur toile! Après une analyse stylistique de haut vol, Etumag a établi un petit florilège des titres les plus insolites de ces enseignements en ligne. Extraits.

Prof, job à haut risque

«Survivre à votre première année d’enseignement», cet intitulé annonce tout de suite la couleur. La leçon fournit un aperçu aux étudiants désireux d’endosser la carrière hautement périlleuse de professeur. Dans la même veine pédagogique, on retrouve «L’apprentissage automatique» ou encore «Concevoir des écoles résistantes». C’est notre arrière grand-père résistant de 39-45, qui doit être content… Et se retourner dans sa tombe!

Le roi de la bricole

«Fondements du bricolage», à travers ce cours, les travaux manuels sont enfin remis au goût du jour. À quand le retour aux champs de tous les étudiants comme sous Mao? Cet enseignement présente, cependant, l’avantage de tordre le cou à l’idée reçue, selon laquelle les universitaires ne savent que faire de leurs deux bras.

Bien assimiler le savoir

«Attention!», un cours dont il va falloir se méfier, tout comme de «Prends ton médicament», dont les cancres ne voudront, on l’imagine aisément, pas avaler un piètre mot.

Pour les idéalistes

«Comment changer le monde», dans ses ambitions, ce cours fait sans conteste de l’ombre à la leçon en ligne «Composer comme Mozart».

Pour celles et ceux qui n’auraient pas réussi à déchiffrer le titre de cet enseignement mis sur le web, veuillez vous reporter au MOOC «Comprendre le russe». Toujours sur le plan langagier, on vous propose le cours suivant, «Linguistique des gros mots». Afin de ne pas tomber dans la vulgarité, nous ne vous en dirons pas plus à ce sujet.

«Améliorer votre image: la photographie des dents en pratique», cette leçon ne paraît toutefois pas très en phase avec les grandes questions existentielles contemporaines que l’on pourra appréhender - ou pas - à travers le cours «Votre corps dans le monde».

Des cours pour réfléchir «Est-ce qu’Alexandre était Grand?», l’enseignement vise à répondre à  cette question socio-bio-historico-philosophique. «Tout est pareil» se distingue, sans équivoque, dans la masse des cours en ligne. Quant à «Cinq siècles de design numérique», il laisse songeur alors que les technologies de l’information n’ont pas encore atteint le vénérable âge de 50 ans. Enfin… Rendez-vous dans 500 ans pour en parler.