Etudiant en fin de cycle, tu t’apprêtes à entrer dans le monde professionnel ou à pointer au chômage, c’est selon. Mais alors que tu ne penses qu’au home cinéma que te payera ton premier salaire, on vient déjà te parler de prévoyance pour tes vieux jours. AVS, LPP ou assurance vie, tu es perdu et surtout tu te trouves trop jeune pour devenir un épargnant. Vraiment?
Bien souvent, lorsqu’on mentionne l’Assurance-vieillesse et survivants (AVS) ou l’Assurance-invalidité (AI), tu ris jaune, pensant être le dindon de la farce. Payer pour la retraite dorée des autres alors que probablement, personne ne payera pour la tienne, non merci! Mais alors que ta vieillesse te semble trop lointaine et trop morne pour que tu t’en soucies, les préceptes de ta tendre Mamie te reviennent: «Tu feras un bas de laine en prévision de tes vieux jours ou chaque hiver sera une épreuve de survie». En réponse à cette joyeuse prophétie, deux solutions s’offrent à toi. Un, tu caches toutes tes économies sous ton matelas en espérant résister à la tentation d’y piocher pour l’achat compulsif de ta nouvelle collection de BDs. Deux, tu contractes volontairement un troisième pilier qui t’assurera une épargne forcée. Dilemme, dilemme!
Pour Fernand Gillioz, chef de vente régional à la Bâloise, les arguments en faveur d’une «prévoyance individuelle» sont multiples. Selon lui, «Il s’agit principalement de combler les lacunes de couverture du système social suisse, de garantir son revenu, de procéder à des économies fiscales ainsi que de garantir une sécurité à sa famille».