Les aides dont peuvent bénéficier les étudiants se déclinent sous plusieurs modes: les bourses et les prêts des pouvoirs publics (Confédération, cantons, communes), ceux fournis par les hautes écoles ainsi que ceux émanant d’institutions privées à but non lucratif.
Les bourses d’études composent les trois quarts des aides attribuées, contre 8% pour les prêts. Le 16% restant résulte de subsides mixtes. Pour les étudiants qui en bénéficient, cela représente une part importante de leur budget : 30% pour ceux qui logent chez leurs parents et 41% pour ceux qui disposent d’un logement indépendant.
Malgré les différentes formes d’aides aux études, seul un nombre limité d’étudiants en profite. L’étude de l’OFS précise que les bénéficiaires représentent seulement 16% du corps estudiantin et que ces subsides ne composent que la troisième source de financement, loin derrière le soutien de la parenté et les activités rémunérées.
De nombreux acteurs de la formation s’insurge contre cette réalité et dénoncent un système de bourses perfectible qu’il serait nécessaire de pourvoir de plus de moyens. Ce notamment pour limiter les inégalités sociales, lesquelles pourraient être encore accrues par la réforme de Boulogne.