Faire des études pour avoir un bon salaire: voilà le leitmotiv de la grande majorité des étudiants que l'on croise dans les corridors de l'Université. Seulement, ces fameuses études, il faut tout de même les payer ! Alors comment faire ? Réussir à gérer son temps, avoir un salaire acceptable, prendre du plaisir, et même peut-être gagner en expérience professionnelle... Voilà ce qu'on en dit.
Un job qui te plaît
Mieux vaut te diriger vers quelque chose qui, de prime abord, attise ton intérêt. Rien ne sert de se forcer, car il est difficile de s'épanouir dans un endroit où l'on ne se sent pas à l'aise. Si cela est valable pour le travail à effectuer, ça l'est d'autant plus pour l'ambiance dans laquelle tu évolueras. En effet, il est plus commode d'accomplir un boulot ennuyeux dans un environnement agréable qu'un job tranquille sous le joug d'un patron tyrannique ou d'une gérante au bord de la crise de nerfs.
Il s'avère toutefois laborieux, en tant que simple étudiant (même universitaire), de trouver immédiatement un poste qui non seulement t'intéresse réellement, mais aussi qui propose une ambiance de travail agréable. Mieux vaut, dans un premier temps, mettre toutes tes exigences de côté et accepter de travailler dans différents domaines, de manière à acquérir des expériences diverses.
Des heures en dehors des cours... si possible
Les horaires proposés sont aussi un point capital. Il faut être extrêmement attentif au nombre d'heures minimum que tu devras effectuer, de manière à pouvoir gérer au mieux les études et les sorties. Attention, il ne faut pas oublier d'avoir une vie sociale, ne serait-ce que pour éviter une dépression après les trois premiers mois de boulot.
Cette remarque peut paraître stupide, mais finalement, il est trop fréquent que la relation entre patron et étudiants employés soit pénible et tendue. Combien sont-ils obligés de mettre de côté leurs cours et leur vie privée (c'est-à-dire les études, les fêtes entre amis, sans oublier la famille) afin de ne pas perdre leur emploi ? Certainement plus que tu ne le penses!
Un salaire qui vaut la peine de travailler
Choisis aussi ton petit boulot en fonction de la rémunération. N'accepte jamais un travail si tu penses que tu vas être sous-payé, car tu t'en lasseras rapidement. Ne sois pas trop exigeant non plus, il s'agit d'être réaliste. Les jobs fixes à 50.- de l'heure ne courent pas les rues ! N'oublions pas la crise économique qui fait des ravages… Le tout est de savoir trouver le juste milieu, et surtout de tenir compte des tâches qu'il va falloir accomplir, censées justifier un salaire plus haut ou plus bas.
L'expérience la plus positive que j'aie vécue est d'avoir travaillé dans un bar. Le job de barmaid es plaisant pour les gens qui aiment le contact, pour autant que tu ne côtoies pas uniquement des individus trop alcoolisés… le genre de clientèle ont on se passe volontiers, surtout en tant que serveuse.
Le cadre et l'ambiance générale sont très sympathiques et les relations entre employés plus qu'agréables.
Les horaires sont facilement gérables, car il s'agit surtout d'être présent les soirées du week-end, dimanche non compris. C'est donc très appréciable, dans le sens où il ne m'arrive jamais de devoir lâcher mes cours de la journée pour aller remplacer une collègue «malade». L'autre avantage est que je ne termine pas trop tard : minuit trente ! Cela veut dire que je passe uniquement mon début de soirée à travailler, et que par la suite, j'ai encore la possibilité de sortir si je le souhaite. Je ne suis donc pas « coincée » durant la totalité des soirées du weekend, ce qui s'avère génial.
En dernier lieu, je n'ai pas besoin de porter d'uniforme. J'échappe aux chemises bleues et pantalons rouges en carotte, ou encore aux fameuses casquettes avec un logo ignoble qui recouvre tout le front. Je peux m'habiller comme je le souhaite et ne suis pas obligée de me maquiller ou de me coiffer pour bien présenter.
L'expérience la plus négative que j'aie subie est lorsque j'ai travaillé pour une grosse boîte menant des études.
Le salaire proposé était le plus bas que je n'aie jamais eu. Par ailleurs, les horaires étaient impossibles à suivre, dans le sens où ils changeaient chaque semaine. Nous les recevions seulement deux semaines à l'avance, ce qui fait qu'il était totalement impossible de planifier quelque chose correctement.
Les «journées» de travail n'étaient, par contre, pas des plus longues. Théoriquement, nous étions censés travailler entre 4 et 5 heures par soir durant la semaine, et parfois un peu plus le week-end. Toutefois, il arrivait relativement souvent qu'après seulement une heure de dur labeur, on nous renvoie gentiment à la maison, les études étant terminées.
Cela était doublement déplaisant. Premièrement pour la simple et bonne raison que la soirée avait été réservée pour le boulot, et qu'on se retrouvait donc les deux bras ballants à se dire que l'on n'avait plus qu'à rentrer chez soi. Mais aussi et surtout parce que cela nous enlevait des heures de travail qui ne seraient pas payées à la fin du mois. Plus embêtant non? C'est le jour où j'ai reçu 137.50 francs à la fin du mois que je me suis enfin décidée à démissionner.
Travailler d'accord, être considérée comme de la main-d'œuvre taillable à volonté: non merci...