Des études récentes mettent en exergue que chez les primates, et plus particulièrement les anthropoïdes, la fidélité sexuelle d'une femelle serait directement corrélée au poids des testicules du mâle.
En effet, plus la fidélité est grande (la femelle ne s'accouple qu'avec un seul mâle), plus le poids des testicules (relativement au poids du corps) est faible et inversement. Cela s'explique du fait que si une femelle est volage, le mâle qui veut assurer sa propre descendance va devoir non seulement inséminer plusieurs femelles mais surtout entrer en «compétition de sperme» avec d'autres mâles, car une femelle inséminée dans un laps de temps assez court (moins de 5 jours) par plusieurs mâles sera fécondée dans la majorité des cas par le sperme présent en plus grande quantité!
Les données recueillies montrent ainsi que chez le gorille dont la femelle ne s'accouple qu'avec un seul mâle, le poids des testicules en pourcentage du poids corporel est de 0.02, chez l'orangoutan, dont la femelle est plus volage, celui-ci est de 0.05, quant au chimpanzé et surtout au célèbre Bonobo (chimpanzé nain), où la copulation est multiple et exacerbée, il est de 0.27! Reste à compléter ce fameux tableau de la compétition de sperme avec l'espèce humaine. Surprise pour certains, évidence pour d'autres, le chiffre qui va ou non changer votre vie est le suivant: 0.08 ! Il semblerait donc qu'au cours de l'évolution humaine, les femmes pouvaient avoir des relations sexuelles avec plusieurs hommes en l'espace de quelques jours... Que les polygames ne se réjouissent pas trop vite, ces indications restent grossières et peu fiables!
Vive la polémique que j'espère avoir déclenchée et surtout n'oubliez pas le plus important: sortez couverts!