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Il court, il court, l'étudiant

C’est bon pour le moral !

Au retour de ton premier entraînement, tu te sens léger comme une plume ! Sans raison apparente, un sourire se dessine sur tes lèvres. La fatigue te fait-t-elle divaguer ? Non, c’est simplement l’endorphine. Celle qu’on appelle « l’hormone du bonheur » atteint 5 fois sa valeur habituelle 40 minutes après un effort. Résultat, tu te sens euphorique ! Nombreuses sont les vertus de ce remède naturel : anti-stress, anti-douleur et anti-déprime notamment. Bien entendu, un sprint pour attraper ton bus ne suffi t pas ! Il faut tenir au minimum 30 minutes pour en ressentir les effets.

À pratiquer sans modération ?

Cela surprend, mais le sport peut devenir une addiction. Pourquoi ? L’endorphine, un opiacé secrété par le cerveau, a des effets semblables à certaines drogues. En plus de la dépendance physique, la psychologie est souvent à la base du problème: obsession de la minceur ou encore culte de la performance. Ceux qui sont atteints par cette maladie, appelée bigorexie, continuent à s’entraîner malgré des blessures ou des douleurs.

Un peu, beaucoup, à la folie…

Comment t’en sors-tu en sport ? La palme des plus actifs revient aux plus jeunes. Les 15-24 ans sont 57% à pratiquer une activité plusieurs fois par semaine. Seulement 20% n’en font jamais (source : Sport Suisse). Dans l’idéal, il faudrait aller se dépenser 2 à 3 fois par semaine. La clé du succès ? La régularité. En pratiquant le yo-yo sportif, tes résultats seront moindres et ta frustration plus grande. Si tu as décidé de t’y remettre, vas-y molo ! Marcher d’un bon pas 3 fois 30 minutes par semaine, c’est un bon début.

Solo ou en équipe ?

Face à ce dilemme cornélien, demande-toi quels sont tes objectifs. Pas envie de décrocher ? Alors, intègre une équipe. Tes coéquipiers te poussent à donner le meilleur de toi-même. D’un autre côté, il faut être prêt à accepter les critiques. À la clé : une ambiance de franche camaraderie et de nouvelles amitiés. En solo, tu as l’avantage d’être plus libre. Pas besoin de sacrifier tous tes samedis après-midi : l’horaire, c’est toi qui le gère ! Attention tout de même à ne pas baisser les bras. Seul, ton unique moteur est ta volonté. Dernière option : les sports de groupe. Yoga, urban training, fitness aquatique, danse : la palette est large. Excellent compromis, ils offrent le cadre motivant d’un groupe, sans la pression du résultat.

Tu dépenses…

Beaucoup de calories, mais pas seulement. Ton porte-monnaie, lui aussi, se met à fondre à folle allure. Les coupables ? L’abonnement annuel au club de sport et le matériel hors de prix. Premier conseil : reviens à l’essentiel. Un jogging à côté de chez toi, c’est quasiment gratuit. Côté équipement, pense à la location. Après les skis, la nouvelle tendance c’est le bikesharing. Pionnier en la matière, le vélib’ parisien a fait des émules. Désormais, les vélos en libre-service gagnent les villes suisses. Bonne nouvelle : de nombreuses universités et hautes écoles offrent des réductions à leurs étudiants cyclophiles. On en est fier, on les travaille, on les exhibe parfois. Mais à part à faire joli, ils servent à quoi ? Leurs fonctions sont nombreuses : maintien de la colonne vertébrale, protection des articulations, bon fonctionnement du système cardio-vasculaire

Les muscles

Les muscles superficiels, qui portent bien leur nom, sont les plus visibles. Biceps, triceps, pectoraux : des termes bien connus des adeptes de la musculation. Bof, c’est que de la gonflette, diraient certains. Les muscles profonds, plus proches du squelette, sont également plus difficiles à entraîner. On peut les renforcer notamment par les exercices (tant redoutés) de gainage. Mais le jeu en vaut la chandelle : le dos est renforcé, le ventre aplati.