Home Sweet Home

nourri-logé-blanchi parental ou autonomie périlleuse? introspection sous les toits...

Un vaste choix de modes de logement s'offre à toi durant la vie estudiantine. Entre options classiques et plus expérimentales, entre vie communautaire et alternative solo, chaque expérience comporte son lot d'agréments et de préjudices. Field report...

Qendresa, 19 ans
droit


Ton mode de logement?
Chez mes parents.

Les petits plus?
C'est tous frais payés.

Les dérives?
Mon indépendance est limitée et c'est un peu à l'extérieur de la ville.

Les séquelles à long terme?
C'est plus difficile de changer ses habitudes quand on est trop pris en charge.

Une anecdote?
Je me suis retrouvée enfermée dehors en rentrant tard. Il m'a fallu réveiller mon petit frère en lançant des cailloux sur sa fenêtre.

Gratien, 28 ans
sciences sociales


Ton mode de logement?
Je squatte chez un couple d'amis et chez mes parents depuis 6 mois.

Les petits plus?
Pas besoin de faire à manger et le ménage.

Les dérives?
Je dois toujours trimballer 14 kilos d'affaires, la vie privée et l'autonomie sont beaucoup plus limitées et, surtout, je ne peux pas ramener de filles!

Les séquelles à long terme?
Squatter implique une certaine désautonomisation et risque de prolonger mon célibat!

Une anecdote?
Il m'est arrivé de devoir tenir la chandelle, ce qui peut être embarrassant.

Mathias, 39 ans
théologie


Ton mode de logement?
Colocation avec deux filles, depuis deux ans et demi.

Les petits plus?
C'est moins cher et ça demande de se responsabiliser un peu plus, notamment pour les tâches ménagères.

Les dérives?
Il peut y avoir des désaccords, mais en discutant, tout finit par s'arranger.

Les séquelles à long terme?
Il serait difficile de se passer de cette situation de partage.

Une anecdote?
C'était inévitable, ma colocataire a fini par voir mes fesses en entrant par mégarde dans la salle de bains!

Sylvie, 21 ans
droit


Ton mode de logement?
En collocation depuis un mois avec une fille et deux garçons.

Les petits plus?
Ca offre une certaine indépendance et c'est agréable de vivre avec des gens du même âge.

Les dérives?
S'occuper personnellement du ménage et de la cuisine, la galère!

Les séquelles à long terme?
C'est trop frais pour imaginer des séquelles.

Une anecdote?
J'ai subi des avances du colocataire...

Raphaël, 26 ans
lettres


Ton mode de logement?
Studio depuis quatre ans . 

Les petits plus?
Je peux avoir la paix quand je veux, voir du monde quand je veux. ça évite bien des querelles.

Les dérives?
Un peu plus de laisser-aller dans la tenue du studio.

Les séquelles à long terme?
Je me suis habitué à vivre seul. Vivre en couple ou en collocation demanderait beaucoup d'efforts supplémentaires!

Une anecdote?
Une fois, je suis parti tout le week-end en laissant la télé allumée. Mon voisin a eu peur que je sois mort et a appelé la police. Après trois sommations, ils ont enfoncé la porte...

Tatiana, 19 ans
droit


Ton mode de logement?
Chez mes parents.

Les petits plus?
Ca permet de faire des économies.

Les dérives?
Ca implique des trajets et un manque d'indépendance.

Les séquelles à long terme?
Il sera difficile de se séparer de l'habitude de ne rien avoir à payer.

Une anecdote?
En rentrant tard un soir de week-end, il m'est arrivé de me faire attendre sur le palier par mes parents...

Marc-André, 25 ans
histoire


Ton mode de logement?
Dans un foyer depuis cinq ans.

Les petits plus?
C'est très calme et il y a beaucoup de commodités.

Les dérives?
les toilettes communes, ça n'est pas la joie!

Les séquelles à long terme?
On est un peu comme dans un hôtel, avec une femme de ménage qui change le lit... difficile de se responsabiliser!

Une anecdote?
J'ai entendu une femme crier «Ti amo!! de l'extérieur. A mon plus grand désespoir, elle ne s'adressait pas à moi mais à mon voisin qui partage le même balcon.

Patrick, 26 ans
histoire


Ton mode de logement?
Je loue une chambre chez une famille depuis cinq ans.

Les petits plus?
Le côté social et familial avant tout.

Les dérives?
Il faut faire preuve d'un certain savoir-vivre et faire plus de compromis.

Les séquelles à long terme?
Je suis totalement comblé par cette expérience, rien à redouter.

Une anecdote?
Euh...?

Ben, 24 ans
philosophie


Ton mode de logement?
Je squatte chez mon oncle depuis six mois.

Les petits plus?
Pas de loyer, ni de tâches ménagères.

Les dérives?
Ca implique un certain contrôle familial.

Les séquelles à long terme?
Une vilaine tendance à moins regarder le budget dont il faudra bien se débarrasser.

Une anecdote?
il m'est arrivé de vider le frigo de mon oncle et d'oublier de le refournir.

Alex, 25 ans
histoire


Ton mode de logement?
En colocation dans une régie universitaire depuis un an, avec trois filles.

Les petits plus?
Le prix d'abord, puisque c'est subventionné. Et comme on est que des étudiants dans l'immeuble, l'ambiance est vraiment bonne.

Les dérives?
Il faut parfois faire la police et avoir un plan des tâches. Sinon ça ne se fait pas naturellement.

Les séquelles à long terme?
Le principal danger, c'est d'être écœuré par les pâtes.

Une anecdote?
Avec ma colocataire, on a instauré une compétition qui consistait à jeter, depuis la cour intérieure, le plus de raisins dans les cuisines des voisins... On était assez mauvais je dois dire!