Déprime hivernale

Comment organiser la résistance?

Pour tout te dire, je suis pressée de relire cet article une fois terminé, afin de pouvoir en appliquer les éventuels «préceptes». J'ai beau m'expliquer chaque année, à la mauvaise saison (même le langage courant le dit), que c'est la baisse de la lumière, perturbant la sécrétion de mélatonine, qui explique tout... ça ne me suffit pas! A ce propos, je n'ai toujours pas investi dans la luminothérapie, pas donnée (les temps sont durs, les amis)! Mais est-ce qu'une petite dépression saisonnière est meilleur marché?

Echapper à un petit S.A.D pour l'hiver ça vous dit? Quelle créativité, jusque dans l'acronyme (S.A.D: Saesonal Affective Disorder), pour désigner la dépression saisonnière. Ne t'en affuble pas illico sous prétexte que tu es constamment fatigué, que tu pleures pour un rien ou que tu as tout le temps faim (d't'façon, on t'a toujours dit: t'as pas besoin de maigriiiiir).

Le principal défi de l'hiver est de ne pas tomber malade. Commence donc par AERER : ouvre tes fenêtres pendant 15 bonnes minutes pour renouveler l'air (je sais, les températures sont négatives ces temps sous nos latitudes). Dans le même esprit, lave-toi les mains plusieurs fois dans la journée (après passage aux toilettes bien sûr, avant les repas, après avoir serré des mains). Ça serait dommage de passer par une purge forcée en attrapant une gastro (quoique ça permet de tester le sempiternel week-end détox recommandé par les magazines pour l'éclat du teint, le tonus, le transit, etc.)!

Il y a quelque chose de dérisoire à penser qu'ici (en Occident), on paye un médecin quand la maladie se manifeste (=quand un déséquilibre se produit dans l'organisme), alors qu'en Orient, à l'origine, c'est la démarche inverse (n'hésite pas à raconter cette histoire, ça fait toujours son effet) : figure-toi que de toute éternité, en Chine par exemple, le rôle du médecin était de maintenir en bonne santé. La maladie était pour lui un signe d'échec et il n'était rémunéré que lorsque ses patients restaient en bonne santé. Quand la maladie tombait, PAF, pas de sous et il les soignait donc gratos ! Aujourd'hui, cet état d'esprit continue d'inspirer la politique de santé chinoise (la prévention est leur maître mot), alors que nous commençons tout juste à le mettre en oeuvre (pourtant on avait le proverbe « mieux vaut prévenir… », tu connais la suite) en tentant de l'instituer comme clé de voûte du système.

Action/réaction.
Ne dors pas dans une pièce surchauffée ; non seulement ça retarde le processus d'endormissement, mais en plus cela altère la qualité du sommeil. Et si ton/ta co-sommeilleur/euse a froid, eh bien qu'il/elle aille respirer de l'air vicié chez lui/elle. Non mais ! Y a pas que les concessions dans la vie…

Mange équilibré et à heures fixes. Va le faire, ce petit tour à Ouchy ! Le monde est toujours plus aimable quand on revient d'Ouchy (surtout en semaine). Mais on sait tout ça. Ce qu'on s'avoue moins –et tu ne m'ôteras pas cette idéec'est que l'équilibre est un travail de chaque instant, et surtout…il faut le vouloir et ça ne tient qu'à toi!