Le «mini-Erasmus» des étudiants HES-TS
Connaître sans cesse de nouvelles pratiques et élargir son champ de vision; tels sont les objectifs primordiaux des étudiants des différentes filières des hautes écoles sociales (éducation sociale, animation socio-culturelle ou assistance sociale). Pour répondre à cette soif, la solution existe. Elle porte le nom (bien choisi) d'OASIS. Cette méthode permet ainsi de s'ouvrir à de nouveaux horizons, dans un module qui met toute l'importance sur la mobilité estudiantine.
En effet, OASIS (Offre d'Approfondissement et de Spécialisation Inter-Sites) peut-être considérée comme un «mini-Erasmus» transcantonal pour les étudiants de dernière année. L'étudiant choisit parmi une palette variée de 16 thèmes tels que: «Addictions et interventions sociales», «La citoyenneté agressée: la place des jeunes dans la ville», «Situation de handicap, déficiences mentales, autisme et troubles psychiques», «Rapport sociaux de sexe». Chacun de ces thèmes est traité dans un site de la HES-TS différent (Genève, Lausanne, Fribourg, Sion). L'objectif est de permettre à ces derniers de découvrir de nouvelles et d'étoffer leurs connaissances théoriques. Toujours en gardant le lien avec les concepts de handicap et de déficience, de découvrir les grandes catégories de déficience, mais également de se familiariser avec l'ensemble du réseau institutionnel et spécialisé dans le domaine des déficiences en Suisse romande.
Dans le cas fribourgeois, spécialisé dans le handicap, 30 élèves se sont ainsi réunis à Givisiez pour aborder les problèmes des déficiences intellectuelles, autisme et troubles psychiques. La formation consiste en une succession de cours et de visites d'établissements, mélangeant ainsi de façon optimale la théorie et la pratique. Suite à ces visites, les étudiants rendent un rapport qui explique les méthodes, approches et éléments emblématiques présentés dans les institutions visitées. «Ces visites sont vraiment importantes, confirme Elodie Marguerat, une étudiante suivant actuellement le module. On peut ainsi se familiariser avec le matériel qu'on va très probablement devoir utiliser et qu'on utilise déjà pour certains. On découvre aussi comment ça se passe avec l'AI pour les financements de matériel, des chaises roulantes par exemple.»
(la photo montre le procédé BABAR qui permet aux enfants handicapées d'apprendre à lire)
Eh oui! Il va falloir t'y faire, ton téléphone est bien plus qu'un simple outil de communication. Après les jeux, les photos et la musique, ton portable va bientôt te permettre de remporter le gros lot.
En effet, les gagnants du concours Logiquest (organisé par le foyer d'étudiants Allenmoos à Zürich), Mathieu Ortelli et Cédric Tabin, ont créé un programme de Loto par sms. La compétition, qui en est maintenant à sa troisième édition, avait pour but de développer un programme Java fonctionnant sur téléphone mobile, en laissant libre cours à l'imagination des participants quant à son contenu. Étudiants en Informatique à la Haute école valaisanne (HEVS), nos deux compères ont eu l'idée de concevoir leur programme (MC-Lotto) après les émotions qu'a suscitées le gagnant de l'EuroMillions (99 millions de francs) en avril dernier à Sierre. |
MC-Lotto permet au joueur de charger, remplir et sauvegarder un bulletin de jeu sur son téléphone et de l'envoyer ensuite aux organisateurs de la Loterie pour le faire valider. Il sera donc désormais possible de jouer de n'importe quel endroit, sans avoir besoin de passer au kiosque pour se fournir en bulletins. Les résultats seront, eux aussi, consultables par téléphone. Cela leur a pris deux mois pendant l'été (le sacrifice des vacances valait le coup au final) pour mettre au point leur programme avec la difficulté de développer une interface conviviale et de l'adapter à la taille d'un écran de téléphone portable.
Auras-tu la chance de pouvoir jouer un jour sur ton propre téléphone? Cela n'est plus du ressort de nos informaticiens, mais de l'entreprise SwissLotto, qui n'a pas encore pris de décision quant à la commercialisation du produit. En voilà une bonne nouvelle pour les accros du Loto qui ont tendance à égarer leur billet n'importe où! Plus besoin de se ronger les sangs pour savoir si quelqu'un aurait pu gagner à ta place en trouvant ton bulletin. Évidemment il te restera à bien surveiller ton téléphone portable, mais ça c'est une autre histoire…
Consomini, c'est d'abord le nom d'une voiture très particulière et, plus largement, celui d'une équipe qui s'est chargée de sa confection de A à Z.
L'histoire du Team Consomini remonte à 2002 lorsque M. Thierry Robert, responsable du laboratoire de machines thermiques de l'Ecole d'ingénieurs du Locle, lance le projet de faire participer le corps enseignant et les étudiants des écoles d'ingénieurs de Genève, de l'Arc Jurassien et de Fribourg à l'épreuve du «Shell Eco-Marathon» sur le circuit du Nogaro en France. Le principe de cette compétition, organisée depuis 1984, consiste à faire rouler son prototype le plus loin possible en consommant le minimum de carburant. Pour élaborer le véhicule, le Team s'est divisé le travail selon les spécialisations de chacune des institutions.
En mai 2005, le Team Consomini participa à l'épreuve pour la troisième année consécutive. Cette participation fut moins fructueuse que la précédente, qui peut être considérée comme l'année faste en ce qui concerne les résultats: une 23ème place sur 139 participants au classement général, ainsi qu'une 2ème et 3ème places pour des prix récompensant respectivement le design et l'esprit d'innovation dans la confection du prototype. Quant à la première participation, elle fut celle de la mise en place et des réglages.Certes, les résultats sont importants, mais, pour Thierry Robert, «le but premier est de pouvoir participer chaque année à cette épreuve. Objectif difficile à atteindre face au coût annuel que représente une participation, d'autant plus que les aides cantonales ou fédérales sont actuellement inexistantes».
Voilà en somme un projet non seulement intéressant pour certains ingénieurs en herbe des HES-SO, mais aussi pour Shell, à l'heure où l'on parle de plus en plus de la fin du pétrole bon marché. |