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RTS à l'EPFL

Le Conseil des EPF a approuvé, non sans réticences initiales, le projet d'installation d'un campus audioviosuel à Ecublens.

Tous n'étaient pas convaincus de l'utilité du projet de campus RTS à l'EPFL. Les onze membres du Conseil des EPF, l'organe de tutelle des deux Ecoles polytechniques fédérales et des instituts de recherche fédéraux, ont cependant fini par dire oui, avec même un certain enthousiasme, au projet d'installation du diffuseur public audiovisuel sur le site d'Ecublens, à côté du célèbre Rolex Learning Center.

Voici ce qu'il en dit, par voie de communiqué. «Pour l’Ecole, cette alliance stratégique avec la RTS ouvre de nouvelles perspectives scientifiques particulièrement prometteuses, notamment dans le domaine de l’archivage numérique et du dévelop- pement de technologies des médias, mais aussi en ce qui concerne l’apprentissage et l’enseignement numériques. Le Conseil des EPF s’est forgé une opinion sur les perspectives de développement stratégiques à moyen et long termes qui en découlent pour le campus de l’EPFL et a exprimé sa vive satisfaction à propos de ce projet de collaboration entre l’EPFL et la RTS. Le Conseil des EPF soumettra à la Confédération une demande de cession en droit de superficie de la parcelle concernée à la RTS.»

Le terrain appartenant à la Confédération et faisant partie du périmètre de l'EPFL, il a fallu démontrer que la venue de la RTS s’inscrivait aussi dans la stratégie de l’EPFL du point de vue de l'enseignement, de la recherche et du transfert technologique. Ce que les représentants de l'Ecole ont fait en montrant des collaborations déjà en cours avec la RTS, et en rappelant la volonté dans le futur de créer un incubateur à start-ups dans le secteur des médias et de la communication. Comme l’EPFL a aussi démontré l’importance stratégique de ces domaines avec un récent contrat de collaboration dans ces domaines conclu récemment avec Swisscom, André Schneider, vice-président EPFL chargé des infrastructures et des ressources, a aussi dû démontrer que la construction du futur bâtiment en question n'hypothéquerait pas les possibilités de développement à plus long terme de son école. «C'était un exercice intéressant et important, confie-t-il. Il y a des terrains au nord du campus qu'il devrait être possible d'utiliser, de manière partielle, pour les besoins de la recherche. Et il est aussi possible de rajouter un ou deux étages aux bâtiments existants les plus anciens, ce qui amènerait un gain en surface disponibles très intéressant. Mais je parle de projections à relativement long terme, après 2020, vers 2025-2030. Et je souligne le fait que la question de l'espace disponible ne règle pas tout, Il faut aussi qu'on nous accorde les budgets nécessaires.»

(Sources : 24 heures)

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