En cas d'inondation, les fourmis s’agrippent les unes aux autres afin de former un radeau insubmersible. Publiée hier dans la revue «PLoS ONE», la découverte a été faite par des chercheurs de l’Université de Lausanne (UNIL).
La Dre Jessica Purcell et l'équipe de Michel Chapuisat du Département d'écologie et évolution de l'UNIL ont étudié le comportement de fourmis de la plaine du Rhône en Valais. Ils ont complété leurs observations par des expériences en laboratoire.
Les scientifiques ont remarqué que la place des insectes dans l’embarcation dépendait de leurs aptitudes et fonction dans la fourmilière. Ainsi, larves et pupes, qui présentent la meilleure flottabilité, se placent à la base du radeau, jouant le rôle de bouées. «Essentielle à la survie de la colonie, la reine est, quant à elle, placée au centre, à l'endroit le mieux protégé», indique le site internet de la haute école.
«Globalement, la formation du radeau permet aux fourmis de rester groupées et de surmonter collectivement une situation critique, tout en exploitant au mieux les propriétés de chaque membre de la société», conclut Michel Chapuisat.
Source : UNIL